"If Paris is France, Coney Island, between june and september is the world" (exacte citation, trop longue pour un titre, George Cornelius Tilyou).
Retour au tout début du 20e siècle. Une île qui n'en n'est pas vraiment une ; Coney Island. Un symbole du tourisme de masse et de l'entertainment à l'américaine. Le premier Luna Park ouvre ses grilles en 1903.
Retour au tout début du 20e siècle. Une île qui n'en n'est pas vraiment une ; Coney Island. Un symbole du tourisme de masse et de l'entertainment à l'américaine. Le premier Luna Park ouvre ses grilles en 1903.

Du monde, de l'extravagance, de la fantaisie et de l'étonnement à grande échelle. Une forme d'amusement encore inédit à l'époque. Cette vidéo des années 40 donne le ton :
Curieuse, je suis allée chercher un peu de cette atmosphère-là, tout en me disant qu'elle n'existait plus vraiment. Le parc est désormais fermé. Mais, en réalité, les murs, les grilles, le sol, tous les éléments en restent imprégnés. Voici les restes, peut-être moins tonitruants, mais tout aussi incroyables.

Partout, on sent le poids du temps et de l'obsolescence. Je ne peux pas reproduire le son du vent qui pénètre dans les structures métalliques des attractions. C'est le bruit du rien et du vide. On l'entend presque à travers les images.
Coney Island est l'un de ces endroits que l'on arrive à saisir uniquement en le respirant, en étant sur place. Il faut le vivre avant que le flot continu de l'aseptisation n'efface les dernières traces. Un projet est en route, avec complexe résidentiel et tout le tralala. Au revoir l'authenticité propre à ce lieu pourtant si artificiel. Coney n'aura de Coney plus que son nom.

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