mardi 6 janvier 2009

C'était noël.

Le 6 janvier, je peux raisonnablement dire que les fêtes de fin d'années sont derrières nous. Noël à New-York, c'est tout une ville cosmopolite et hétérogène qui se range en ligne derrière la même obsession. Ce qui veut dire : chants de Noël à fond un mois à l'avance, recherche du parfait sapin domestique, bousculades de la foule en liesse pour voir les illuminations publiques et...un sapin géant (certes, pas trop mal décoré). Et j'oublie l'activité prépondérante : le shopping.
Cette description est finalement assez comparable à celle que l'on pourrait faire de la France, exception faite de l'engouement pour les chants. D'ailleurs, en comparant les dépenses par personnes en 2007 (cette année la moyenne a baissé sous l'effet de la crise), je me rends compte que le shopping en lui-même ne constitue pas une différence culturelle majeure : environ 600 € par personne en France et 800 $ aux Etats-Unis, ex-aequo, ok.
Mon chauvinisme latent me fait dire que les composantes de la fête sont semblables. C'est donc une question d'attitude et de comportement. En France, il est communément admis de râler en cette période de l'année ou de ne pas aimer Noël. On part faire ses achats à contre-cœur. Ici, je n'ai rien vu de tel. On est enjoué, on chante Jingle Bells bien fort et personne n'a l'air de trouver quelque chose à redire. Cette bonne ambiance laisse mes amis Sarcasme et Cynisme pantois.


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