samedi 31 janvier 2009

Diner de fous

Hier soir, découverte insolite.
Proposition de sortie la part de Diana (autre nakedienne),
Arrivée sur les lieux,
Ouverture des portes,
Et là...surprise...

Un restaurant indien dont le plafond croule sous les décos de Noël (surtout ne pas se demander pourquoi). Les serveurs oscillent entre la folie et l'impolitesse, ce qui rend l'expérience encore plus hilarante. Et pour ne rien gâcher, c'est très abordable, c'est un BYOB "bring your own bottle/booze".

Visiblement, ils sont assez reconnus pour la célébration des anniversaires et voilà ce que ça donne :



Ce genre d'expérience avec des "indiens fous", me donne juste envie de dire,
"New-York, I love you".

mercredi 28 janvier 2009

National Debt Clock

Union Square

Ce soir, j'ai affirmé que cette horloge n'annonçait pas la fin du monde comme celle du Palais de Tokyo, qu'elle ne donnait pas non plus le nombre d'albums vendus au Virgin (et oui, certaines suppositions sont tirées par les cheveux) mais qu'elle transmettait en direct la dette nationale des État-Unis.
Ne sachant plus qui m'avait donné l'info, j'ai fait quelques recherches. Il s'agit bien d'une "National Debt Clock" et elle n'est pas unique en son genre. Ce type de "fioriture" semble avoir la côte ici, histoire de rappeler à tous les citoyens, tous les jours, dans quelle merdier financier est l'un des pays les plus riches du monde.

Il existe aussi une version on-line, et voici le résultat :
La dette publique américaine s'élève à...

$ 1 0 , 6 3 0 , 3 9 1 , 6 7 3 , 3 8 2 . 9 2

Trop de chiffres pour que ce soit tangible, nous qui paniquons pour à peine 100 € de découvert. Ca fait quand même 34 791 $ par citoyen américain.
Voilà, la petite news économique du jour, qui coïncide avec la présentation du plan d'Obama face à la crise.
Bonne chance (entre nous, c'est la merde, mais je refuse encore d'être alarmiste).


dimanche 25 janvier 2009

Le 20 janvier


Le jour le plus important de la semaine, du mois et peut-être même de l'année, c'était mardi.
Il a bafouillé. C'était encore plus émouvant. Les chants, la bible et tout le reste. Petite laïque, ce mélange de religieux et de politique me semble habituellement absurde, désuet, voire dangereux. Je ferais une exception pour cette fois. Pour Obama, j'ai fait facilement abstraction. Je suis même envieuse de cette magie-là. Le temps était suspendu, accroché à ce nouveau symbole.
Or, depuis nos dernières élections, la politique française ne me fait plus aucun effet. Je suis comme désensibilisée, c'est flippant. J'ai envie d'éclats de rires et de larmes à nouveau, mais pas de celles que j'ai versées lors de l'élection de notre nain national.

Puppets


Après avoir été élevée dans le QG de cet affreux Guignol, je découvre la culture des "finger puppets". Et voici un petit assortiment : Che, Gandhi, Trotsky et Mandela.
"Des révolutionnaires en boîte" ou quand les produits dérivés n'ont aucune limite...

mardi 13 janvier 2009

Quand je pense à Paris...

Quand Paris me manque, à quoi je pense ?
La réponse est dans cette image :

Une bière blanche au Piment Café avec mes amis, c'est si simple la vie. Ici, les bistrots sont innombrables mais ce ne sont, au final, que de pâles imitations.

lundi 12 janvier 2009

Brève comparaison de noirs

Pendant que les Américains consacrent un black, en France le CRAN emprunte son sosie pour dénoncer les délits de faciès. A méditer.


Un faux Obama contre les contrôles au faciès
Uploaded by lemondefr



Moodsteam

La télévision offre trop de choix. Quand je parle de télé, je veux dire l'expérience télévisuelle au sens large, le contenu étant désormais éparpillé un peu partout (mobiles, web...).
Hier, je pensais à un outil qui transformerait les réseaux télévisés en "guides" (ou en portails), nous aidant à nous repérer dans un espace médiatique au choix illimité de contenus - Parfois, ça m'agace d'avoir à choisir, à tel point que je finis par ne rien regarder du tout.
En me connectant, je devrais rapidement fournir quelques données démographiques, les émissions et séries que je regarde, ce que j'aime ou que je déteste et mon humeur du jour. Et par la magie d'une base de données hyper-puissante et surtout bien renseignée, j'obtiendrais des résultats filtrés, seulement deux ou trois séries à regarder pour la soirée.

En en discutant aujourd'hui au travail, on m'a fait découvrir "Moodstream". L'ajustement du contenu à l'humeur a déjà été exploité par Getty Images (pour les images, vous l'aurez deviné).



On renseigne un formulaire sur son humeur du jour et paf, des images apparaissent et défilent. Essayez, c'est avant tout ludique (même si Getty le fourgue en tant "qu'outil de brainstroming et d'inspiration et blablabla")
http://moodstream.gettyimages.com/

Pour finir, un extrait de mon humeur du jour.








samedi 10 janvier 2009

Réactions en chaîne

Ce week-end, sortie au MoMa.
Et découverte d'une vidéo des deux suisses Fischli & Weiss : The way things go

Je suis sûre que quand vous étiez petits, vous rêviez aussi de pouvoir créer des trucs fous comme ceux-là.



Où va le luxe ?

En images :

Takashi Murakami :

(Une oeuvre vendue 15 million en 2008)

+

Pour les lyonnais, c'est à lui que la ville de Lyon a acheté le bouquet au-dessus du pont à l'entrée de la ville.


=


Richard Prince :


Nurse paintings

+


The Literature Rack

+

Joke Paintings, Nuts


=




Un mec qui fait des sculptures de mangas en train d'éjaculer, l'autre qui peint des blagues, expliquez-moi le rapport avec la marque. L'inaccessibilité ? L'incompréhension de la "masse" ?
Et puis quand on sait que ces artistes font partie des plus riches, qu'il ne s'agit pas pour eux d'un job alimentaire, on peut légitimement inverser la question : que font les "artistes" ?



vendredi 9 janvier 2009

Où va le luxe ?

Quand Heron Preston, mon voisin du bureau, m'a demandé de me faire passer pour son assistante personnelle et de vérifier qu'il soit bien inscrit sur une guest list, j'ai bien ri.
J'ai fini par me prêter au jeu. J'ai appelé pour une soirée "street art" et je me suis retrouvée en train de parler au magasin Louis Vuitton de Greene Street, bizarre.

Mais dans le monde du luxe, rien n'est vraiment bizarre. Louis Vuitton célébrait le lancement de sa dernière ligne de sacs. Jusque là, rien d'extraordinaire.
Mais pourquoi le street art ? La rue est trop sale et trop vivante pour le luxe, le luxe est trop aseptisé pour la rue. Je suis perdue. Louis Vuitton a souvent travaillé avec des artistes provocants et branchés (donc chers). Mais là, ça me dépasse.

Voici la vitrine :


La nouvelle collection "Stephen Sprouse"


Accent = Sexy

Je me demande souvent pourquoi la plupart des gens ici s'extasient sur mon accent français à couper au couteau. L'autre jour, lors d'une petite festivité, j'ai appris quelques rudiments de français à Simone, ma colocataire américaine. Et, rien à faire, le pouvoir de l'accent marche dans les deux sens.



Bon ok, la vidéo est pourrie, la soirée était un peu arrosée...Mais on perçoit un petit "je t'aime". Vous remarquerez d'ailleurs que le subterfuge de l'accent ne marche que chez les filles. Le "je t'aime" de mon coloc' paraît ridicule à côté.

Billboards of the week

A force de trainer, ça va finir par être "billboards of the month"

Vu à Brooklyn, à côté de chez moi, dans un bar que j'aime bien, où il n'y a jamais personne.

Pour finir, le panneau de l'après-Noël...





jeudi 8 janvier 2009

Un truc mignon.

Une pub pour Audi dénichée par Andrew chez Naked.
Une petite pointe de poésie.

http://creativity-online.com/work/view?seed=e29f535c

mercredi 7 janvier 2009

Objets virtuels et monde réel

Vendre des objets virtuels quand les gens ne peuvent même plus se permettre d'acheter une part de réel, ça peut paraître absurde. Pourtant, qu'on le veuille ou non, ça fonctionne.


Le début de la crise que nous traversons a même stimulé les ventes. Les gens sont plus enclins à rester chez eux et minimisent leurs contacts avec les points de consommation. C'est l'anniversaire de ton meilleur ami ? Ben, tu lui balances un "micro-gift", un petit ours virtuel et inutile, pas cher et pratique !

Quitte à passer pour une reac', dans ces cas-là, je préfère le réel au virtuel.

Plus d'infos sur cette question existentielle ? suivez-ce lien

mardi 6 janvier 2009

C'était noël.

Le 6 janvier, je peux raisonnablement dire que les fêtes de fin d'années sont derrières nous. Noël à New-York, c'est tout une ville cosmopolite et hétérogène qui se range en ligne derrière la même obsession. Ce qui veut dire : chants de Noël à fond un mois à l'avance, recherche du parfait sapin domestique, bousculades de la foule en liesse pour voir les illuminations publiques et...un sapin géant (certes, pas trop mal décoré). Et j'oublie l'activité prépondérante : le shopping.
Cette description est finalement assez comparable à celle que l'on pourrait faire de la France, exception faite de l'engouement pour les chants. D'ailleurs, en comparant les dépenses par personnes en 2007 (cette année la moyenne a baissé sous l'effet de la crise), je me rends compte que le shopping en lui-même ne constitue pas une différence culturelle majeure : environ 600 € par personne en France et 800 $ aux Etats-Unis, ex-aequo, ok.
Mon chauvinisme latent me fait dire que les composantes de la fête sont semblables. C'est donc une question d'attitude et de comportement. En France, il est communément admis de râler en cette période de l'année ou de ne pas aimer Noël. On part faire ses achats à contre-cœur. Ici, je n'ai rien vu de tel. On est enjoué, on chante Jingle Bells bien fort et personne n'a l'air de trouver quelque chose à redire. Cette bonne ambiance laisse mes amis Sarcasme et Cynisme pantois.