Aujourd'hui, regardons de plus près l'apparat du hipster. Bien entendu, ce moyen d'identification reste superficiel et ne prouve en aucun cas l'authenticité de la démarche. Toujours est-il qu'il faut bien commencer par des points de référence pour pouvoir creuser par la suite. Ce "Hipster Bingo" - non exhaustif - procure une vision assez réaliste.

Bien que le phénomène no logo ait laissé des traces, le hipster n'affronte pas l'idée de marques. Il en porte, comme tout le monde...Ou presque. Alors que Monsieur Moyen achète le dernier modèle de T-shirt que Nike lui propose en série limitée, le hipster se rend dans une boutique second-hand (i.e. Beacon's Closet à Williamsburg) et dégotte la perle rare : un produit supposé être au stade "mort lente".



Je n'ai jamais aimé cette idée (?) dont certains professeurs de marketing - plus particulièrement ceux qui ont été chefs de produit chez les fours Scholtès pendant 20 ans, (DUT, remember ?) - nous rabattent les oreilles.
Mais le hipster se pointe, l'air tranquille et hop, il met au rebut ce modèle simpliste. Le produit est "mort" et devient hip pour cette raison-là. D'où l'idée de "cycles culturels d'attention", représentant les dynamiques à l'œuvre dans la vie réelle des objets, bien au-delà des chiffres de vente. Malgré une pseudo fin de vie - entendons ici la vie financière de la profitabilité - nos créations survivent et voient leurs représentations se métamorphoser. Le concept n'est pas de moi mais de Nick Currie.

2 commentaires:
Merci pr ce bon point!
Une veille est prévue sur les hipsters dans quelques semaines, tu pourras nous donner des coups de main.
Bisous
Jean
Dis-moi, ce sera avec plaisir !
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