vendredi 7 novembre 2008

« Le kitch est la négation de la merde »


Ecrire un blog pour me raconter, pour être lue, bof.
J’ai jamais eu le besoin de faire ça. Parler de soi, quel intérêt finalement ?

Mais cette année, tout change. Nous étions une famille d’étudiants en communication à Paris. Benoît le père, Victor, le fils adolescent, Antoine, l’enfant sage, et Chloé, la fille, tantôt enfant, tantôt maman.

Regarde comme on est mignon. Là on était à Majorque.


De gauche à droite : Antoine, Benoît, Stéphanie (Antoine et Stéphanie sont des grumeaux, drôles et cultivés), chloé (moi) et Vic. Je sais, on a l’air tous cul cul sur cette photo.

C'est d'ailleurs en regardant cette image dégoulinante de bons sentiments, alors que je souriais niaisement, que je me suis souvenue de cette phrase de Kundera dans L'insoutenable légèreté de l'être, "Le kitch est la négation de la merde".

Le kitch est lisse, ça me rappelle les photos peinturlurées de Pierre&Gilles, où tout le monde il est beau, d'Arielle Dombasle, ange déchu très sexy, au prisonnier d'Auswitch.
Et oui le kitch a un goût douteux.

Tour Eiffel en plastique, nain de Jardin, dauphin en cristal, tous ces petits objets inutiles sont pourtant subtiles quand on y pense. Ils sont des témoins d'un rapport simple à la vie. On aime voir Paris sous la neige ? Pof, on fout l'arc de triomphe dans une boule à flocon, et c'est bon.
C'est cette logique candide et débile qui explique le nom de ce blog, rien de plus.



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